Industries Extractives

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La Mauritanie dispose d'importantes réserves de ressources naturelles, notamment d' hydrocarbures et de métaux précieux. La progression de la Mauritanie dans le classement Doing Business publié annuellement par la Banque mondiale a permis au pays d'attirer certains des plus grands investisseurs dans le domaine des industries extractives, tels que les principaux opérateurs canadiens dans l'exploitation de l'or Kinross Gold, First Quantum , Aya Gold & Silver, en plus des cinq plus grandes sociétés énergétiques du monde : Total, BP, Kosmos Energy, Shell et Exxon Mobil. Au cours de l'année 2020, la contribution des activités des industries extractives a atteint 24,2% du PIB. La plus élevée de Mauritanie, favorisant une croissance du secteur de 35,5% due à une hausse remarquable de l'or et du fer au cours de la dernière période.

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES SE DIVISENT EN DEUX SECTEURS ESSENTIELS :

  • MINES : L'exploitation minière est aujourd'hui la composante la plus importante dans le domaine des industries extractives en Mauritanie, avec plus de 60 entreprises nationales et étrangères, notamment :
  • -La Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui exploite des gisements de fer dans la région nord du Tiris Zemmour, avec une production qui atteint 13 millions de tonnes par an.

    -La société Mauritanien Copper Mines (MCM) dans la région de l'Inchiri, qui produit 29 millions de tonnes de cuivre par an.

    -La société Tasiast Mauritanie, qui exploite la mine d'or de Tasiast dans la région nord de Dakhlet-Nouadhibou, avec une production annuelle moyenne de 11,5 millions de tonnes.

  • HYDROCARBURES : La Mauritanie dispose de zones riches en ressources pétrolières et gazières, notamment dans le bassin de Taoudenni et le bassin côtier mauritanien. Les prospections sismiques dans le bassin côtier réalisées au cours des vingt dernières années ont conduit à la découverte de plusieurs gisements de pétrole et de gaz. Ces découvertes ont confirmé, à ce jour, l'existence d'importantes réserves de gaz naturel de l'ordre de 65 000 milliards de pieds cubes de gaz, dont 15 au niveau du champ Grand Tortue Ahmeyim (GTA), partagé entre la Mauritanie et le Sénégal, et 50 pour le gisement de Biralla, spécifique à la Mauritanie.

LE CADRE JURIDIQUE POUR INVESTIR DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES EN MAURITANIE

Le cadre juridique organisant le secteur des industries extractives en Mauritanie a connu de grandes améliorations ces dernières années avec la création et la mise à jour des Codes Minier et des Hydrocarbures pour les mettre en conformité avec le développement des investissements dans le domaine.

LES INDUSTRIES EXTRACTIVES EN MAURITANIE

  • Ports: 2 ports maritimes ont été construits au cours des cinq dernières années, le premier dans la zone de Tanit, à proximité des sites miniers d'or et de cuivre dans les régions d'Inchiri et de Dakhlet Nouadhibou, et le second à N'Diago, dans la région du Trarza. Le port de Nouakchott a été agrandi pour renforcer ses capacités.
  • Routes et chemins de fer : La Mauritanie dispose d'une ligne ferroviaire de 704 km reliant les sites d'extraction de minerai de fer de la région du Tiris Zemmour au port minier de Nouadhibou d'où le fer est exporté vers les marchés internationaux. Il dispose également d'un réseau routier complet reliant les zones minières d'Inchiri, Dakhlet-Nouadhibou et Trarza aux ports maritimes tout au long de la côte atlantique pour faciliter les opérations d'exportation. Un aéroport international ultramoderne a également été récemment construit près de Nouakchott.

  • Télécommunications : La Mauritanie a développé, ces dernières années, une infrastructure intégrée dans le domaine des communications qui répond aux normes internationales. Le pays est relié à l'Europe et aux pays côtiers africains par un câble sous-marin à fibre optique.

  • Électricité et réseaux de distribution : La capacité de production d'électricité en Mauritanie a atteint des niveaux élevés ces dernières années avec l'inauguration de 6 grandes centrales à Nouakchott et le renforcement de la capacité de production de toutes les centrales électriques dans les autres villes.